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  • Passionnés d'art contemporain sous toutes ses formes d'expression, notre objectif est de partager nos coups de cœur et de vous donner envie d'aller les admirer.
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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 18:09

kolgen.jpg

« Tu es poussière et tu retourneras en poussière». Herman Kolgen, qui reviendra en France en octobre 2011, a ému à la Cigale (le 30 mars 2011) tout un pare-terre de post-adolescents.

 

La dernière œuvre de cet artiste plasticien canadien, Dust 2.0, agence des images de microstructures comme la poussière qu’il transforme en paysages apocalyptiques dans une temporalité contrastée, tantôt amortie lorsqu’il s’agit d’amas de déchets, tantôt accélérée lorsqu’il s’agit d’une mouche filmée en plein vol. Le film passe du noir et blanc, couleur de l’espace et de l’infiniment grand, au gris et blanc. Dans ce deuxième espace, le monde des particules qui semblait si calme devient un univers perturbé sur lequel s’abattent des tempêtes, où le sol tremble et les fibres se déchirent. A la tranquillité d’une poussière volante et aérienne succède le cataclysme du monde d’en bas, celui de la déchéance des corps, carcasses inertes de mouches crevées, ou corps humain dont la chute sur le sol donne une dimension métaphysique à l’œuvre.

Les images impeccables et surprenantes de microbiologie permettent à l’artiste d’exprimer un univers qui lui est propre. L’amorçage se fait par l’adjonction au début de la performance d’une musique immersive aux basses résonnantes qui nous font vibrer physiquement. Mais bientôt la phrase musicale se délite pour ne devenir qu’un rythme puis finalement disparaître. Le spectateur est ferré, il est introduit dans l’œuvre, dans l’imaginaire d’Herman qui l’emporte dans l’exploration d’un monde jusque-là inconnu.

kolgen2.jpg

 

Herman Kolgen est un artiste discret qui affirme accorder moins d’importance à la technique qu’au contenu de son œuvre. Kolgen a abordé Dust comme 3 étapes de l’altération de la poussière : de la poussière cathodique (néon, magnétisme insecte-lumière / particules) à la poussière virtuelle (micro particules qui s'organisent, se fissurent en énergie lumineuse) en passant par la macro-poussière devenue selon ses propres termes « landscape, immensité macroscopique, stratification verticale ». « Le LIVE, nous écrit-il, c'est l'organisation de tous mes mini modules vidéos pour recréer une narrativité spécifique pour chaque perfo. L'audio est créé en direct, et normalement pour Dust en quadriphonie. »

 

 Une expérience à revivre en octobre 2011 à Paris.

 

 

 

 

 

 



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